Grisaille, pluie, guerre, bombes
Chercher et découvrir
Où est bien l’étoile.
Pas de place
– Pas de place à Bethléem pour une jeune femme enceinte sur le point d’accoucher.
– Pas de place dans nos placards qui débordent d’habits.
– Pas de place dans nos ordis qui reçoivent trop de pub pour pouvoir envoyer un courriel d’amitié.
– Pas de place dans nos agendas remplis de réunions plus ou moins importantes pour aller voir une amie malade.
– Pas de place pour les piétons tant les voitures s’imposent partout, même sur les trottoirs de plus en plus rétrécis.
– Pas de place dans notre tête à cause de toutes les sollicitations commerciales.
Et l’IA arrangerait tout cela ?
DIFFICILE
C’est difficile de quitter
Ce qui est si beau
Ce qu’on a bichonné
Durant tant d’années.
C’est plus facile d’accélérer
Que de freiner
D’avoir des projets
Des envies que des regrets.
C’est triste de voir partir
Ses amis, ses proches l’un après l’autre
Ne plus pouvoir discuter avec eux
Ne plus pouvoir évoquer « «
Les souvenirs de jeux, d’école,
De bêtises et de réalisations.
S’adapter au présent
Tel qu’il est
Avec ses limites.
Et découvrir autre chose
Dans la lenteur de la marche,
Dans l’écoute des autres, la prière
Et la beauté de la nature.
ALG 7/7/2023
Géographie et… amour
Le Covid a démontré que, lorsqu’on est
– trop près, ce peut être difficile, pénible, chahuté, houleux
– trop loin, c’est douloureux de ne plus pouvoir se toucher, se voir, s’entendre.
L’imagination peut faire craindre tant de choses que l’autre fait ou ne fait pas, n’est pas bien, est mourant..
Loin de ses enfants, c’est dur de les quitter après 20 ou 30 de soins, d’attentions, de proximité.
Loin de ses parents, cela permet une liberté d’action, de relations.
Loin de ses petits-enfants c’est triste de ne pas les voir grandir, de ne pas pouvoir les câliner, ni de ne pas pouvoir discuter avec eux lorsqu’ils grandissent.
– Trop loin de ses amis,c’est difficile de les rejoindre par courriel, téléphone; de les revoir quand on rentre car ils sont occupés…
– trop près, cela nous empêche d’asseoir notre solitude existentielle, de l’accepter, de la conforter.
Finalement, quelle est la bonne distance?