Category Archives: Des styles d’éducation, être parent

Cracher sa colère

Cracher sa colère
Cracher sa colère

Cracher sa colère

Cela vous est déjà arrivé que la colère monte en vous, bouillonne car:

– un chauffard vous a fait une queue de poisson ou dépassé par la droite  ou s’est glissé dans la file devant vous

votre voisin a râlé contre le bruit de la tondeuse

– votre mari vous a traité de bavarde ou de paresseuse

– votre ado a claqué la porte en vous traitant de « ringards », de vieux croûtons, criant qu’il n’avait vraiment pas de chance d’avoir des parents comme vous…

La colère bouillonne

Le feu de la colère

Vous avez aussi envie de hurler, de riposter ! Mais vous savez que cela ne servira qu’à envenimer la situation.

Alors, ne gardez pas cela sur l’estomac qui en souffrira, c’est certain. Ne laissez pas cela tourner en rond dans votre tête, vous empêchant de dormir.

Crachez la votre colère:

– en hurlant dans votre voiture tous les noms d’oiseaux que vous pouvez imaginer: chauffard, salaud, enfoiré, ectoplasme et tous les autres noms que le capitaine Haddock peut vous inspirer.

– en allant courir dans un parc ou dans les bois

– en frappant fort sur un coussin en criant votre révolte

– en écrivant sur un bout de papier tous les sentiments qui vous habitent vis-à-vis de cette personne. La lettre n’est pas à lui envoyer mais à chiffonner en boule pour la mettre au feu ou à la poubelle.

Vous vous sentirez plus léger, presque à même de reprendre la relation avec cet enfoiré et votre estomac vous en sera éternellement reconnaissant…

Un enfant pas comme les autres ou un enfant comme un autre

Un enfant pas comme les autres ou un enfant comme un autre

A l’heure où l’on fabrique des enfants presque comme on veut.

Où n’importe quelle femme peut  choisir le sperme d’un homme grand, bouclé , intelligent… J’ai été profondément  émue par cet appel aux futures qui risquent d’avoir un enfant trisomique.

 

La joie et la tendresse sont là.

 

Extraordinaire, cette vidéo prise dans différents pays .

Dear future Mom

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Troisième feu rouge à la communication

Troisième feu rouge à la communication

 

3e FEU ROUGE : « TU DOIS…, TU DEVRAIS….IL FAUT.

Un collègue vient trouver un autre collègue et lui dit d’un air découragé : « On ne voit pas mes efforts. Je n’ai même pas été promu cette année. – Tu devrais être plus régulier », lui répond l’autre. La tête du premier collègue s’allonge.

Moraliser: tu devrais faire ceci ou cela

Moraliser: tu devrais faire ceci ou cela

 

 

 

 Un ado à ses parents :

« Il faut être un peu plus aimable

que tu ne l’es. Si tu ne changes pas,  

tu n’intéresseras plus les

filles. » Le jeune sort en claquant la porte.

 

 

 

 

Un mari à sa femme : « Où sont mes mes chemises propres ? C’est ton rôle de la rôle de laver et de repasser. »

La femme de se fâcher : «  Et toi,

qu’est-ce que tu fais dans la  maison ? »

 

 

Vous l’avez compris ces moralisations bloquent la communication.

Elles créent chez l’autre une contrainte ou un sentiment de culpabilité.

 

 

Personne n’aime qu’on lui fasse la leçon. Le collègue et l’ado ne viendront plus se confier à cette personne. L’épouse se sentant agressée, devient agressive à son tour.

 

Les mots : Il faut, tu dois, tu devrais sortent si vite de notre bouche que nous ne nous rendons pas compte du mal qu’ils font.

 

Pas content

Pas content

C’est pour cela que j’attire votre attention aujourd’hui sur la moralisation. Beaucoup de parents croient de leur rôle de moraliser.

 

Ce qui aurait fait du bien à ces trois-là, c’est de les écouter pour rencontrer leurs sentiments, puis de les questionner sur leur manière d’agir à l’avenir en leur laissant la responsabilité de leur vie.

 

 

 

Voir vidéo 8 : Je voudrais un I-Pad.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore un feu rouge à la communication : menacer

Encore un feu rouge à la communication : menacer
Encore un feu rouge à la communication : menacer

2e obstacle à la communication : menacer.

Dans le train qui monte du Fayet au Nid d’Aigle, le TMB bondé, une fillette d’environ 4 ans remue, monte, descend de son siège, attrape les affaires de sa mère, les met à terre, les remonte. La maman agacée lui enjoint de rester tranquille. Mais le voyage paraît long pour la petite, le paysage ne l’intéresse pas du tout mais pas du tout.

Alors la maman: « Si tu ne restes pas tranquille, tu n’auras pas de glace. » L’enfant s’immobilise quelques instants puis recommence son cirque.

Vous en connaissez certainement des parents qui n’en peuvent plus et menacent leur progéniture de supprimer la télévision, de priver de dessert, de sortie, etc. Le résultat est certainement un calme provisoire qui permet aux parents de respirer. Mais que peut ressentir l’enfant à ce moment-là? Il change d’attitude uniquement par crainte de la punition annoncée mais aucunement parce que cela gêne le parent ou pour lui faire plaisir.

Menace

Menacer un enfant

Cette manière de faire est un peu comme du dressage: le chien à qui l’on donne un os parce qu’il a bien rapporté tel objet. Ce n’est pas de l’éducation, encore moins de la communication. Le parent n’a pas exprimé son sentiment d’ennui, de mécontentement, de gêne. Donc, l’enfant ne peut le comprendre. Il est branché uniquement sur la conséquence annoncée de ses actes. Il n’apprend pas à tenir compte des sentiments des autres.

A la sortie du train, je n’ai pas vu si la petite Juliette a reçu ou non la glace en question.

Malins comme ils sont, les enfants se rendent vite compte que les parents sont souvent « des tigres de papier » qui mettent rarement leurs menaces à exécution…  De ce fait, la parole des parents se dévalorise elle-même puisque elle ne peut être prise au sérieux.