Category Archives: Histoires de découvertes

Assumer notre enfance

Assumer notre enfance

assumer-notre-enfance-mieux-dialoguerIl n’est pas question de  » se cacher” en permanence derrière ce qui a pu arriver dans notre petite enfance … Ayons simplement le courage d’assumer ce que nous sommes , nos souffrances , nos erreurs , nos incompréhensions, peut-être, nos immenses joies , et notre si profond désespoir parfois … ».

Mais bien de les assumer en comprenant mieux nos fragilités, les endroits où nous sommes blessés, donc certaines de nos réactions… Oui, il s’agit bien d’assumer nos blessures d’enfance, de les reconnaître, d’en prendre conscience plutôt que de les enfouir. En en prenant conscience, ces blessures ne nous mèneront plus inconsciemment à des réactions disproportionnées.

Cela veut dire accepter ce négatif, le TRAVERSER en en gardant mémoire comme Jésus ressuscité avait encore les cicatrices dans les mains et au côté. C’est lier indélébilement croix et résurrection. Depuis longtemps, je recherche toutes les représentations de croix joyeuses avec des fleurs, des feuilles, du soleil (peintures, sculptures).

Il s’agit bien d’être responsable de ses actes et de ses sentiments . Car chacun réagit différemment au même événement en fonction de ses expériences passées.
Il n’y a rien de mal dans les sentiments ; ils sont simplement des signes à lire. Les accueillir sans se juger

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Compatir, c’est être pris aux entrailles…

Pitié et piété ont la même origine étymologique : c’est d’un même jet qu’on est porté vers Dieu et vers le prochain.

Colère d’un petit

Colère d’un petit

 

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Clément (4 ans) est un petit garçon solide et malicieux en même temps que sensible.
Mais il se bagarre souvent avec son petit frère de 2 ans.
Aussi lorsqu’il soulève le haut tabouret de la cuisine et s’approche de son cadet, la maman crie et s’approche affolée, craignant pour le plus jeune. Clément se met à hurler.
La grand-mère qui a entendu la conversation entre les gamins, arrive et lui demande : »Pourquoi prenais-tu ce tabouret? » Entre 2 sanglots, Clément articule : »Mais c’est pour lui laver les mains à l’évier».
Alors il se calme , soulagé d’avoir été compris et écouté au lieu d’être grondé.

Que peut-il se passer dans la tête d’un petit ? Avons-nous toujours la bonne interprétation?
Nous avons à chercher ces sentiments pour que l’enfant se sente compris. En reflétant le sentiment que nous avons perçu, nous pouvons nous tromper et le petit nous dira si ce n’est pas juste et rectifiera de lui-même car il aura senti notre intérêt.

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Comprendre le sentiment qui l’anime est tout un art.
C’est l’écoute active qui permet de faire tomber le bruit des colères et de mettre à jour le ressenti qui a causé une telle émotion.

 

N’allez pas à l’enterrement de vos amis, allez plutôt…

N’allez pas à l’enterrement de vos amis, allez plutôt…

les voir AVANT quand ils sont malades, alités, à bout de course et de souffle. Bien sûr, ils ne sont pas très amusants à ce moment-là. Ils n’ont pas grand-chose à raconter ou disent 20 fois la même histoire ou vous avez bien de la peine à les comprendre ou ils n’entendent pas tout ce que vous leur dites; parfois même vous vous demandez s’ils comprennent tout ce que vous exprimez.
On ne peut pas dire que ce soit vraiment gratifiant…mais ils sont souvent seuls, rarement chez eux, la plupart du temps dans une maison de retraite.

Dire que nous serons comme cela un jour, que nous serons ceux-là.

Je suis frappée de voir les foules qui se pressent dans les églises ou autres lieux funéraires pour rendre un dernier hommage au défunt. Les amis s’y retrouvent autour de l’ami disparu et se rappellent les souvenirs communs. Il arrive que ce soit une vraie réunion mondaine.

Et l’on se dit: “ Je ne l’ai plus vu depuis longtemps. J’aurais dû aller le visiter…” N’ayez pas ce regret-là.Il ou elle est malade; alors n’attendez pas un moment de plus et aller dès que vous le pouvez

Aller visiter la personne avec qui l’on est liée ou avec qui l’on a été liée est une meilleure preuve d’amitié, réelle et concrète. Lui donner la main, la caresser, lui sourire, ce sont de bien plus beaux cadeaux que la couronne de fleurs que vous pensiez offrir.

Regards

Regards

Ils sont noirs, bruns, verts, bleus , bleu-gris, bleus avec de petits points dorés : les yeux, une telle variété, une telle beauté.

Quand je rencontre quelqu’un, la première chose qui me frappe, ce sont ses yeux. OUI, les yeux parlent. On y lit l’intérêt ou l’interrogation, la douceur ou la tendresse, le courroux ou l’impatience, l’énervement ou la tension ou la curiosité malsaine.
Sans doute avez-vous déjà rencontré, comme moi, des êtres dont le regard est si paisible, si lumineux que vous y voyez comme une source plus profonde que l’humain.

Ne pas être vu, ni regardé, c’est se sentir considéré comme un objet, un simple meuble. Etre regardé est si important pour tut être humain. Le petit demande clairement : “Papa, regarde comme je saute bien, comment je cours, je nage.” L’enfant, pour se développer, a besoin de ce regard parental, plein d’intérêt et d’admiration.

Deux questions à se poser :

  • Avant de parler à quelqu’un, est-ce que je regarde l’expression de son visage (préoccupé, triste, paisible) ?
  • Quel est mon regard sur l’autre ? Y étincelle-t-il la lumière de l’intérêt, de la bonté, de la bienveillance ?