Il n’est pas question de » se cacher” en permanence derrière ce qui a pu arriver dans notre petite enfance … Ayons simplement le courage d’assumer ce que nous sommes , nos souffrances , nos erreurs , nos incompréhensions, peut-être, nos immenses joies , et notre si profond désespoir parfois … ».
Mais bien de les assumer en comprenant mieux nos fragilités, les endroits où nous sommes blessés, donc certaines de nos réactions… Oui, il s’agit bien d’assumer nos blessures d’enfance, de les reconnaître, d’en prendre conscience plutôt que de les enfouir. En en prenant conscience, ces blessures ne nous mèneront plus inconsciemment à des réactions disproportionnées.
Cela veut dire accepter ce négatif, le TRAVERSER en en gardant mémoire comme Jésus ressuscité avait encore les cicatrices dans les mains et au côté. C’est lier indélébilement croix et résurrection. Depuis longtemps, je recherche toutes les représentations de croix joyeuses avec des fleurs, des feuilles, du soleil (peintures, sculptures).
Il s’agit bien d’être responsable de ses actes et de ses sentiments . Car chacun réagit différemment au même événement en fonction de ses expériences passées.
Il n’y a rien de mal dans les sentiments ; ils sont simplement des signes à lire. Les accueillir sans se juger
Compatir, c’est être pris aux entrailles…
Pitié et piété ont la même origine étymologique : c’est d’un même jet qu’on est porté vers Dieu et vers le prochain.