Le Covid a démontré que, lorsqu’on est
– trop près, ce peut être difficile, pénible, chahuté, houleux
– trop loin, c’est douloureux de ne plus pouvoir se toucher, se voir, s’entendre.
L’imagination peut faire craindre tant de choses que l’autre fait ou ne fait pas, n’est pas bien, est mourant..
Loin de ses enfants, c’est dur de les quitter après 20 ou 30 de soins, d’attentions, de proximité.
Loin de ses parents, cela permet une liberté d’action, de relations.
Loin de ses petits-enfants c’est triste de ne pas les voir grandir, de ne pas pouvoir les câliner, ni de ne pas pouvoir discuter avec eux lorsqu’ils grandissent.
– Trop loin de ses amis,c’est difficile de les rejoindre par courriel, téléphone; de les revoir quand on rentre car ils sont occupés…
– trop près, cela nous empêche d’asseoir notre solitude existentielle, de l’accepter, de la conforter.
Finalement, quelle est la bonne distance?