A. piquée par un moustique, voit sa joue qui gonfle curieusement. Après 2 jours, elle s’inquiète, demande à son mari si cela augmente. Celui-ci la rassure: » On ne voit presque plus rien. » Etonnée, elle se confie plutôt au miroir pour connaître la vérité. C’est toujours là en plus rouge. Ne se sentant pas reconnue dans son souci, elle se rend chez le médecin.
F. a un gros mal de tête et s’en plaint à son compagnon qui lui déclare en guise de consolation: » Cela passera. » Sans doute cela passera un jour ou l’autre mais cela ne l’encourage pas. Que faire? Prendre un cachet, aller dormir, voir un docteur?
Mon patron m’a donné rendez-vous lundi à son bureau. J’ai bien peur de ce qu’il va m’annoncer. Ma collègue me dit: « Mais non, c’est ridicule. Tu t’en fais pour un rien. »
Sans doute, les 3 personnes qui ont parlé, ont-elles voulu encourager leurs compagnes en les rassurant. Mais vous voyez dans ces 3 anecdotes que ce n’est pas le cas.
Qu’est-ce qui aurait aidé les personnes en souffrance?
Reconnaître le sentiment de souffrance, de crainte tel qu’il est . Cela ne va pas l’augmenter mais, au contraire le faire diminuer, même disparaître.
Leur demander ce dont elles auraient besoin.