TALANOA

TALANOA

TALANOA ?

Une nouvelle danse, une céréale bio complète, une tribu inconnue ?

Rien de tout cela.

« Tala » dans la langue fidjienne signifie raconter et « noa » pour désigner un processus de dialogue inclusif, participatif et transparent.

Partager des histoires, construire de l’empathie, cela mène à pouvoir prendre de sages décisions dans l’intérêt collectif.

C’est le message apporté par les îles Fidji à Francfort pour la COP 23.

Apportera-t-il des avancées pour combattre le réchauffement climatique ? C’est ce qu’on peut espérer.

En tout cas, cela améliorera les relations entre pays de mentalités et de cultures différentes.

BONS MOTS

BONS MOTS

 

On cite toujours les mots d’enfants. Pourtant, au l’autre bout de la chaîne du temps, chez les personnes âgées, on peut trouver de quoi rire. La preuve :

  • Dans un supermarché, un couple âgé est surpris en train de piquer une bouteille de vin. Interrogé par le responsable, le monsieur explique que sa retraite est si minime qu’il ne peut jamais s’offrir une bouteille. Touché par cette misère, le directeur se contente de le sermonner en lui demandant de ne plus s’y reprendre. Au moment de partir, le mari dit : Ma femme est une voleuse ; elle a pris une boîte de petits pois… C’est beau la solidarité conjugale.
  • Au moment de quitter la maison de personnes âgées que je visite de temps à autre, je passe devant une dame que je ne connais pas. Elle m’interpelle : Comme vous êtes belle ! Étonnée mais ravie, je lui réponds : Merci beaucoup. Je serais contente si mon mari pouvait me dire cela. Sa réponse fuse : Mais il le pense !
  • Dans la même maison de retraite (EPHAD), je visite une charmante dame de 95 ans. Hier, elle était très agitée : J’attends des amis qui doivent venir et nous allons fêter Federer (c’est beau d’entendre des Savoyards admirer le champion suisse). Et puis, ajoute-t-elle, ils doivent apporter du champagne. Là, je me dis qu’elle commence à perdre la tête. Et bien non, arrivent une dame et un monsieur bien droit, tiré à 4 épingles avec un coolbox. Ce sont des instituteurs retraités de 96 ans. Voici le champagne, dit le monsieur, car nous allons fêter non seulement Federer mais un grand anniversaire, nos 69 ans de mariage ! Voulez-vous trinquer avec nous, j’ai pris 4 verres ?

L’âge n’empêche pas de s’amuser. Peut-être est-ce justement ce goût de la fête qui permet de vivre si longtemps !

SOLITUDE BÉNIE OU HAÏE?

SOLITUDE BÉNIE OU HAÏE?
SOLITUDE BÉNIE OU HAÏE?

SOLITUDE bénie ou haïe ?

Bienfait ou pénitence. On aime ou on n’aime pas.

L’un est ravi sur les hauteurs des montagnes loin du bruit, des voitures, des bavardages et des relations. L’autre aime marcher des heures dans les bois.

L’autre est dans la tristesse car son conjoint n’est plus. Une autre est abandonnée. Un autre n’a pas trouvé l’âme soeur. Une autre a un mari toujours absent.

Solitude, tu es aussi liberté. Liberté de faire ce que tu veux, quand tu veux, de manger ou de jeûner, de crier, de chanter, de se lever tôt , de se coucher tard ou l’inverse.

Contempler le ciel, le voyage des nuages, la trajectoire des avions.

Admirer les fleurs, les regarder pousser, celles qui sont belles et les mauvaises herbes qui ont une persévérance dont on peut s’inspirer !

Penser, prier, méditer car on a du temps.

 

 

Parler au chien, jouer et se promener avec lui.

Se réjouir de le voir filer dans la forêt à 60 kms à l’heure.

 

 

Se retrouver, laisser percer la petite voie intérieure de ses désirs profonds.

Apprivoiser la solitude, être un bon compagnon pour soi-même.

Machines à vivre

Machines à vivre

MACHINES A VIVRE

Christophe André m’ a fait pénétrer dans « la climatisation mentale », au moins aussi importance que la climatisation mondiale.

Notre propre climatisation comporte 2/3 d’émotions positives et 1/3 d’états d’âme négatifs. L’inquiétude et la culpabilité nous permettent d’évaluer nos erreurs pour les éviter à l’avenir. Mais la rumination associée au sentiment d’impuissance se focalise sur les problèmes, pas sur les solutions.

Dans nos épreuves, une part nous instruit ; l’autre part nous détruit.

Parler et écrire sont bénéfiques dans les moments émotionnels pour atteindre la pacification. L’écrivain Thoreau parle de son journal comme « le calendrier des marées de l’âme ». Marcher aussi permet aussi de s’apaiser.

Paul Valéry dit que nous sommes des « machines à vivre ». Mais vivre comment ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Savoir héberger sa fragilité sans trop en souffrir.

« La tombe des menus maux est parfois plus oppressantes que les grandes souffrances  »,

dit Montaigne.

Accepter la souffrance, ce n’est pas la nier, dire que c’est normal, que c’est bien, ce n’est pas baisser la tête pour subir .

C’est lui faire accueil simplement. Je peux pleurer ou m’en foutre mais la souffrance est là . Que faire d’elle maintenant ? La traverser, nager dans le courant tumultueux. S’en instruire et en sortir changé(e).