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Féminisation

Féminisation
Féminisation

 

Faut-il établir la parité des hommes et des femmes en entreprise?

Non, ce qu’il faut en réalité, c’est la féminisation de ceux qui y travaillent. Ce n’est pas une femme qui a déclaré cela mais Klaus SCHWAB, l’allemand,  professeur de droit commercial qui a créé le Forum International de Davos!

 

Quelles sont les qualités féminines qui vont faire évoluer les entreprises?

J’en cite quelques unes : l’empathie, l’écoute, l’attention à la personne, l’aptitude à respecter, le souci de l’autre, l’imagination.. Bien sûr, ces attitudes existent aussi chez certains hommes en quantité variable. Comme sur le bulletin scolaire, on pourrait dire: »Peut mieux faire. »

 

C’est un autre homme qui travaille dans un domaine tout différent en tant qu’agriculteur, écologiste et écrivain qui déplore aussi l’absence d’implication du féminin dans la civilisation technologique..A part Marie Curie, pas le moindre piston, carburateur, émetteur d’ondes électromagnétiques,  etc. qui soit issu du féminin. Cette réalité, loin d’être anodine, met en évidence les caractéristiques d’un masculin voué au culte outrancier de la puissance, qui nous vaut un monde aussi violent et que le féminin protecteur de la vie aurait sûrement modéré. »(1)

A vous femmes qui me lirez, dites-moi quelles sont ces qualités féminines qui peuvent donner eux entreprises un caractère plus humain, une ambiance plus sereine et donc de meilleurs résultats.

 

Sans entrer dans le débat du « genre », Pierre RABHI encourage « l’école à être également le lieu privilégié de l’initiation à la complémentarité féminin/masculin » (2). Cela doit surtout se faire en famille dès le plus jeune âge.

C’est un apport positif. Comme l’a démontré une enquête récente : les enfants qui aidaient au travail ménager , dans la limite de leurs moyens et forces, réussissaient mieux en classe.

 

 

 

(1) P.RABHI, Vers la sobriété heureuse, Actes Sud, 2010, p.116

(2) Id. p. 122

 

Le parent médiateur

Le parent médiateur

Le conflit fait partie de la vie.Disputes

Chacun de son côté

 

 

Donc tout-à-fait normal: les parents n’ont pas à s’inquiéter des disputes de leurs enfants.Bien sûr, elles ne sont pas agréables, ni faciles à supporter. « L’agressivité est une étape à traverser« , dit Anne Soupa.

En fait, les parents ont peur de la souffrance de leur enfant. Ils redoutent d’entendre pleurer.

La tentation de tout parent est de protéger le plus petit, le plus jeune, le plus faible. Qui est souvent très malin et sait qu’il peut compter sur ses parents ; donc, il crie avant même d’être attaqué au moment où il voit l’autre foncer sur lui.

Alors que faire? Etre des médiateurs et non des arbitres.

– Premier point: ne pas chercher le coupable mais réunir les enfants pour les faire se rencontrer. Ce qui veut dire que l’adulte a à réguler la parole entre les adversaires . Un objet quelconque (c’est encore mieux s’il est symbolique) est employé comme bâton de parole . L’enfant n’a le droit de s’exprimer que s’il a ce bâton en main que le parent donne à chacun alternativement.

– Deuxième point: Permettre au lésé d’exprimer son sentiment, écouter et entendre sa plainte. Ecouter les deux réactions , les reformuler pour voir si l’on a bien compris ; éventuellement les redire en d’autres termes pour que l’adversaire entende la plainte de la victime. Le fait d’avoir entendu dans sa souffrance allège déjà le conflit.

Que chaque enfant se sente important!

Enfants en discussion

Gérer eux-même leurs conflits

 

 

 

Petit à petit , les enfants intégreront cette manière de faire et géreront leurs conflits eux-même, sans avoir besoin de l’aide des parents.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cracher sa colère

Cracher sa colère
Cracher sa colère

Cracher sa colère

Cela vous est déjà arrivé que la colère monte en vous, bouillonne car:

– un chauffard vous a fait une queue de poisson ou dépassé par la droite  ou s’est glissé dans la file devant vous

votre voisin a râlé contre le bruit de la tondeuse

– votre mari vous a traité de bavarde ou de paresseuse

– votre ado a claqué la porte en vous traitant de « ringards », de vieux croûtons, criant qu’il n’avait vraiment pas de chance d’avoir des parents comme vous…

La colère bouillonne

Le feu de la colère

Vous avez aussi envie de hurler, de riposter ! Mais vous savez que cela ne servira qu’à envenimer la situation.

Alors, ne gardez pas cela sur l’estomac qui en souffrira, c’est certain. Ne laissez pas cela tourner en rond dans votre tête, vous empêchant de dormir.

Crachez la votre colère:

– en hurlant dans votre voiture tous les noms d’oiseaux que vous pouvez imaginer: chauffard, salaud, enfoiré, ectoplasme et tous les autres noms que le capitaine Haddock peut vous inspirer.

– en allant courir dans un parc ou dans les bois

– en frappant fort sur un coussin en criant votre révolte

– en écrivant sur un bout de papier tous les sentiments qui vous habitent vis-à-vis de cette personne. La lettre n’est pas à lui envoyer mais à chiffonner en boule pour la mettre au feu ou à la poubelle.

Vous vous sentirez plus léger, presque à même de reprendre la relation avec cet enfoiré et votre estomac vous en sera éternellement reconnaissant…