Le conflit fait partie de la vie.
- Chacun de son côté
Donc tout-à-fait normal: les parents n’ont pas à s’inquiéter des disputes de leurs enfants.Bien sûr, elles ne sont pas agréables, ni faciles à supporter. « L’agressivité est une étape à traverser« , dit Anne Soupa.
En fait, les parents ont peur de la souffrance de leur enfant. Ils redoutent d’entendre pleurer.
La tentation de tout parent est de protéger le plus petit, le plus jeune, le plus faible. Qui est souvent très malin et sait qu’il peut compter sur ses parents ; donc, il crie avant même d’être attaqué au moment où il voit l’autre foncer sur lui.
Alors que faire? Etre des médiateurs et non des arbitres.
– Premier point: ne pas chercher le coupable mais réunir les enfants pour les faire se rencontrer. Ce qui veut dire que l’adulte a à réguler la parole entre les adversaires . Un objet quelconque (c’est encore mieux s’il est symbolique) est employé comme bâton de parole . L’enfant n’a le droit de s’exprimer que s’il a ce bâton en main que le parent donne à chacun alternativement.
– Deuxième point: Permettre au lésé d’exprimer son sentiment, écouter et entendre sa plainte. Ecouter les deux réactions , les reformuler pour voir si l’on a bien compris ; éventuellement les redire en d’autres termes pour que l’adversaire entende la plainte de la victime. Le fait d’avoir entendu dans sa souffrance allège déjà le conflit.
Que chaque enfant se sente important!
Petit à petit , les enfants intégreront cette manière de faire et géreront leurs conflits eux-même, sans avoir besoin de l’aide des parents.