Poignée de mains.
D-Day. Sur les côtes de Normandie, ce 6 juin est un tout grand jour. Des milliers de personnes, des vétérans de toute nationalité, un Barack Obama, souple et en pleine forme, une reine Elisabeth au chapeau vert et un François Hollande tout regonflé d’orgueuil.Toutes les télévisions du monde en ont montré d’émouvantes retransmissions.
Un épisode n’a pas été retransmis par toutes les télé. Un vétéran britannique âgé de 89 ans, vivant en maison de retraite, désirait ardemment y participer. Mais comment échapper d’une maison de retraite, plus fermée qu’une prison?
Il a réussi à s’échapper grâce à la complicité de sa fille. En Normandie, il a été vivement acclamé. Il craignait un peu son retour à la maison mais tout le monde était à l’entrée avec des drapelets anglais pour l’accueillir et le féliciter. Oser faire ce qui vous tient à coeur.
Et quelques instants, la poignée de mains de Poutine et de Porochenko sous l’oeil maternel et incitant d’Angela Merkel. Que se sont-ils dit ces 2 là? En quelle langue ont-ils communiqué?
On voudrait que ce geste soit toujours un signe vrai. Une main peut-elle mentir?
Etait-ce là un rapprochement réel ou un simple geste pour la télévision? Pour faire bien aux yeux des Européens?
On peut se poser la question. L’avenir nous dira s’il y avait là de la sincérité?